Galerie L'Aberrante

Sarah Desteuque

Sarah Desteuque, photographe, résidant au Mas de Londres, dans l’Hérault, suit les cours du soir à l’ENSP en Arles en 2004. Dans le même temps, entre 2003 et 2007, elle accompagne des sans-abris de Marseille, une immersion qui lui permet de co-réaliser « L’Un-Visible ». Cet ouvrage a la vocation de rendre la parole et de donner une place à des personnes trop souvent ignorées.

 Par la photographie, elle va à la rencontre de groupes d’hommes et de femmes en marge ou méconnus des sociétés dominantes. Son souhait est de montrer des modes de vies singuliers et plus simplement l’Autre dans ce qu’il est.

En 2009, elle réalise un reportage photographique pour le Samu Social de la Croix Rouge sur les actions des bénévoles au cours des maraudes. 

Puis de 2010 à 2014, elle s’intéresse successivement à plusieurs populations, celle des Roms à Marseille, celles de l’Arunachal Pradesh en Inde lors d’une traversée itinérante sur l’extrémité est de la chaine himalayenne.

Depuis 2015, elle travaille sur les travellers irlandais. 

Publication :

Voyageurs Immobiles, Réponses photos N° 319 octobre 2018

L’Un Visible, éditions « au nom de la mémoire », Marseille, 2007

Expositions et projections :

Juillet 2019 Voyageurs Immobiles, projection au Festival Voies Off à Arles dans le cadre du partenariat entre Réponses Photo et Voies Off.

Juillet 2009 L’Un Visible, festival Voies Off, Arles, salon d’honneur de la caisse d’épargne.

Février 2009, exposition d’Equipes de nuit, témoignages de bénévoles, reportage pour le Samu social, salon d’honneur du vélodrome, Marseille.

En cours :

Résidence de création avec les Boutographies, la Galerie L’Aberrante et le collectif Transit autour des questions des quartiers de la ville de Montpellier, regard porté sur les habitants et leurs modes de vies.

Reportage « Goupil connexion », une association située à Laroque près de Ganges qui milite en faveur de la nature et de la biodiversité.« L’ hôpital de la faune sauvage », recueille et soigne les animaux sauvages pour ensuite les relâcher dans leur milieu naturel. Son travail photographique documente l’engagement humain vis-à-vis de l’animal.

A venir :

Projection du 04 au 19 avril 2020, Voyageurs Immobiles, Festival Présence(s) photographie de Montélimar.

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